J'ai testé pour toi : passer un concours de la fonction publique !

Même plusieurs en réalité mais celui d'aujourd'hui valait le détour.

Passer un concours de la fonction publique ça fait peur. Bouh ! Voir dans quel objectif je passe ces concours me fait encore plus peur. Bouh ! Bouh ! 
Il en faut de sacrées connaissances pour ce genre de concours, c'est pour cela que j'y suis allée en ayant révisé... rien. Ou pas grand chose tout du moins car miss culpabilité traîne toujours par là pour t'obliger à ouvrir un livre. Cette technique s'est avérée plutôt efficace la semaine dernière. En effet, il suffit de savoir lire un peu rapidement et tu trouveras ta réponse dans l'une des 20 pages des documents fournis ou "dossier support" parce que dans l'administration on aime les mots techniques. Jusque là tout va bien, sauf que, vois tu, aujourd'hui fut un concours grosse pute ou "ah merde il faudrait des connaissances politiques là maintenant tout de suite." 
Sauf que moi, la dernière fois où la politique m'a fait vibrer les ovaires c'est quand Barack Obama a été réélu. Depuis, plus rien... 

Donc me voila face à deux questions où un peu de culture de serait bien utile. Je lis en ce moment "Absolument Dé-bor-dée ! " de Zoé Shépard. Je me suis rappelée son lien entre concours et bluff. Il était donc parti une série de gros mots et autres sigles (RGPP / GPEC / MAP). Bref ! Une vraie catin du vocabulaire administratif. 

J'ai terminé l'épreuve avec 1h30 d'avance et une formelle interdiction de sortir. Pourquoi ? Parce qu'avec le décallage horaire j'aurais pu prévenir un cousin dans les DOM-TOM sur le contenu des sujets. J'ai la peau plus blanche que celle du cul d'un suédois alors pour le potentiel cousin martiniquais, tu repasseras. 
J'ai donc eu tout loisir d'observer l'assistance. Et je crois que chacune à sa façon les nanas présentes avaient décider de tenter l'intimidation. Ma voisine de devant avait tout misé dans l'odeur : à 8 heures ce matin elle sentait le rugbyman qui a joué dans une bergerie pendant 3 semaines. Je me suis surprise à me demander comment ça pouvait évoluer au cours de la journée. A 16 heures je me rendais compte que tout était toujours possible !
Celle de derrière avait misé sur le verbal : elle a couiné / parlé / ronchonné toute la journée.
Une, la bougresse, avait misé sur le visuel. J'ai donné un petit nom à son pantalon "couche de feuilles mortes en sous bois" ! Bordel ce truc ! Tout droit sorti des années 80. Tata Alex il m'a fait pensé à toit forcément.
Y'avait pas mal d'hystéirques dans le lot : stressées au plus haut point, ne comprenant rien aux consignes. Ce qui est pas mal c'est que l'hystérique s'élimine par elle même bien souvent.

J'ai aimé lire aussi les compositions de mes plus proches voisines, avec mention spéciale pour "le tri des CV avant les entretiens d'ambauche" dans la liste des formalités à faire une fois qu'on a embauché quelqu'un.

_M